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Pallando le Bleu

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Message  Dwyngéïr Fhyringeld Sam 4 Oct - 23:32

Pallando le Bleu






Pallando le Bleu Pallan10


¤ Nom

Pallando

¤ Surnom
Le Dragon Accroupi, l’Ermite d’Extrême Orient

¤ Âge
On ne compte plus, il est présent depuis le début des temps, soit plus de 10 000 ans

¤ Race

Ainur

¤ Peuple
¤ Histoire
D’abord Maiar, il est maintenant appelé Istari

¤ Lieu de naissance

Par les pensées et la volonté d’Eru Ilùvatar

¤ Lieu de vie

Il possède une maison sur l’île du Tolfalas. Mais généralement il voyage sur les sentiers battus de la Terre-du-Milieu

¤ Grade

Le Dragon Accroupi ¤ L’Ermite d’Extrême Orient ¤ Istar de l’Eau

¤ Camp

Neutre

¤ Parentée et personnes proches
Shadya, amie intime, elle et Pallando commencent à développer des sentiments intimes envers l’un et l’autre.
Miryna, jeune femme très charismatique et très séduisante, amie d’enfance de Shadya, elle éprouve en secret des sentiments pour Pallando
Gelu, orphelin à l’âge de 2 ans, gamin très intelligent pour les enfant de son âge
Les autres Istari même si il ne les a pas vu depuis des centaines d’années


¤ Apparence: À la différence des autres Istari, Pallando n’a pas l’apparence d’un vielle homme. Il a un physique plutôt impressionnant, faisant 1m88 pour 79kg, notre Istar a une carrure bien bâti. Il a le visage marqué par son exil loin dans l’extrême Orient et par les expériences qu’il a vécu. Pallando possède une cicatrice qui court du haut de son sourcil  gauche, jusqu’à la hauteur de son nez en passant par l’œil. Il ne parle pas beaucoup de la raison de cette cicatrice. Notre Istar porte d’ailleurs souvent un cache-œil pour marquer cette blessure, l’objet est élégant, avec une chaîne en tant que sangle et un aspect doré. Ces yeux sont de couleur azur et son regard est  froid comme le Désert Glacé du Nord. Le reste du visage de Pallando n’a pas d’imperfection. Cheveux châtains, mi-court, sa barbe est taillé afin de ressembler à une barbe de trois jours. Les couleurs qu’il affectionne principalement sont le noir, et le bleu. Lorsqu’il se bat ou voyage, il porte une longue robe, ample, de couleur bleu marine. On notera sur sa ceinture l’emblème d’une divinité oublié par le temps. Il porte tout le temps un collier avec deux pendentifs. L’un qui provient de l’Heren Istarion même et un autre lui fut donné par son amie intime, Shadya. Pour finir, pour se battre, en plus de son  bâton de d’Istar, il manie un très grand sabre maniable a une ou deux main. Le sabre est fait d’un matériel très solide trouvable seulement dans l’extrême Orient.

¤ Personnalité: En apparence, Pallando semble être froid et hautain, ayant des difficultés à accepter ceux qui ne partagent pas sa propre vision des choses. Mais un contraste intéressant, en comparaison de son attitude, est à remarquer dans l’entourage de l’Istar. Il est constamment en compagnie d’un petit garçon qu’il porte souvent sur son épaule. Ces deux là rigolent très souvent et vivent de nombreuses aventures. Notre Istar le protège comme si il agissait de son propre fils. Pallando aime aussi s’entourer de femme. Il pense qu’elles sont plus fidèles, plus réactifs, plus subtiles et réfléchissent bien plus avant de faire une action. Mais il ne faut pas se méprendre sur les volontés de l’Istar. C’est avant tout quelqu’un qui est en quête perpétuelle de connaissance et de savoir. Pallando possède aussi un fort sens de la justice. Pensant que la Terre-du-Milieu est depuis trop longtemps corrompu, il souhaite avant tout apporter une balance dans la force des choses en combattant cette gangrène qui détruit ce monde petit à petit. Pour le reste, Pallando est avant tout plus un homme de sagesse. Calme, réactif, cultivé, ayant une grande connaissance de tout et capable de s’adapter sont des mots qui définissent bien notre Istar. Il aime les promenades nocturnes, les fleurs de cerisiers et la lecture. Dans ses combats, Pallando regarde toujours froidement son adversaire jusqu'à ce qu'il reconnaisse la valeur de ce dernier. Il se montre souvent arrogant envers son ennemi à tel point que ça peut énerver. Malgré ça il connait sa propre puissance et sait où sont ses forces et ses faiblesses.

¤ Histoire


Prologue













«Des deux Messagers Bleus, on ne sut pas grand-chose dans l'Ouest, et ils n'avaient point d'autres noms, hors Ithryn Luin, “Les Mages Bleus” ; car ils se rendirent à l'Est en compagnie de Curunír, mais jamais ne revinrent ; et à ce jour, on ignore s'ils restèrent dans l'Est pour accomplir la mission qui leur avait été confiée, ou bien s'ils trouvèrent la mort, ou encore, comme le pensèrent certains, s'ils succombèrent aux machinations de Sauron, et furent par lui réduits en servitude.» Contes et légendes inachevés : le Troisième Âge - Les Istari


Chapitre I : La Tristesse












«5 castarins messieurs-dames. 5 castarins pour ce lot de 3 poissons frais. Et si vous rajoutez 2 pièces, je vous donne 1 poisson en plus !!! Oui vous avez bien entendu 1 poisson en plus.»

Le marchant tentait d’attirer un maximum de curieux en criant de plus en plus fort son offre spécial. C’était un moment critique de la journée dans la capitale Haradrims. La lune prenait petit à petit sa place de reine de nuit dans le ciel. Une grande partie des honnêtes citoyens avaient fini de travailler et étaient en chemin pour rentrer chez eux. Mais avant ça, il était coutume de faire un arrêt à l’immense et somptueux marché de nuit de la cité. Comme a son habitude ce dernier était bondé de monde. Les acheteurs potentiels marchaient à une allure très réduite, portant leurs regards sur les étals qui étaient richement garnis en nourriture et produit divers venant des quatre coin du Sud. Les citadins essayaient de trouver quelque chose qui ferait leur bonheur avant de rentrer chez eux. Tout cela pour le plus grand plaisir des marchands qui se livraient une impitoyable guerre des prix.

Au milieu de cette immense foule, un homme étrange marche à une allure plus rapide par rapport aux autres personnes. Il avait quelque chose d’intriguant et d’inquiétant à la fois, clairement rien à voir avec un citoyen ordinaire. Notre étranger se créait facilement un passage au milieu de la foule,  Il se faufilait rapidement et discrètement, tel un worg pourchassant sa proie. Notre homme vêtu tout de noir, robe, cape et capuchon, marcha pendant encore une bonne dizaine de minutes, puis tourna aux détroits d’une ruelle sombre. Il marcha encore une bonne vingtaine de mètres et s’arrêta enfin devant une vielle maison qui semblait être abandonné depuis longtemps. Fenêtres barricadé par des planches de bois, aucune lumière provenant de la maison, toit en ruine, porte abîmé par l’humidité constante de l’endroit, mur délavé, il ne faisait aucun doute que personnes n’habitait ici depuis longtemps. Le mystérieux homme frappa un coup à la porte pour se faire connaître. Des bruits de pas retentirent, quelqu’un semblait se diriger vers la porte.

Une voix forte élégante et pleine de douceur raisonna, «Qui est-là?»

«C’est moi, Veyer.»

«Hmmm, je sais pas si je peux te faire confiance mon petit, quel est le mot de passe» demanda la voix élégante sur un ton sec.

Agacé par l’attitude de la jeune femme, Veyer répondit d’une voix forte, «Sous cette ombre, Fingolfin semblait comme une étoile, sa cotte de mailles était tissée d'argent, son bouclier d'azur était incrusté de cristaux, et Ringil, son épée qu'il brandit, brillait d'un éclair glacé.»

«Hahaha, j’adore te faire subir ce genre de chose.»

A la suite de ce long mot de passe, la porte s’ouvra immédiatement, laissant apparaître une très belle jeune femme. Cette dernière avait autour de 25 ans, cheveux de couloir noir, yeux d’un vert d’émeraude très pure, elle possédait une peau légèrement bronzée, mais qui semblait avoir gardé toute la douceur d’une peau de bébé. La jeune femme était vêtue d’une cape et d’un capuchon noir comme Veyer, mais sa robe était bien sûr différente. Il s’agissait d’un habile mélange qui dévoilait les courbes très envoûtante de cette dernière, tout en gardant un soupçon de pudeur qui pouvait attirer la curiosité de n’importe quel mâle sur la Terre-du-Milieu.

«Tu es en retard» dit-elle «Suis moi, ils sont tous arrivé, nous t’attendions dans la cuisine.»

Veyer acquiesça d’un signe de tête et suivit la jeune femme. L’intérieur de la maison était tout aussi délabré et abandonné que l’extérieur. Il y faisait très sombre et seul quelques torches accrochaient aux vieux murs indiquaient le chemin. Après avoir traversé ce qui s’apparentait le plus à un salon et deux couloirs, notre homme inquiétant et la jeune femme arrivèrent dans la cuisine. Dans la pièce se trouvait trois autres personnes, deux d’entre elles étaient assises autour d’une table circulaire et la dernière personne se trouvait debout, devant une fenêtre.

«Met toi à l’aise, nous avons posé nos affaires près de l’étagère.» La jeune femme pointa du doigt une vielle étagère qui tenait debout on ne sait pas trop comment.

On pouvait noter qu’un livre avait été calé en dessous de l’étagère pour la fixer. Sur cette dernière se trouvait un lot de différentes types d’armes allant d’une hache très imposante à une dague. Veyer s’avança près de l’étagère, il remarqua aussi un carquois de flèches ainsi qu’un arc long. Pour finir différentes lames et fioles étaient entreposé. Notre homme enleva de son ceinturon son épée et sa dague et les posèrent sur l’étagère. Il posa également un vieux livre qui transportait dans sa sacoche. Puis il fit face de nouveau aux quatre autres personnes.

La table était garnis de nourriture et de boissons en tout genre. Sur la droite se trouvait un homme de corpulence plutôt grasse, ce dernier était vêtu comme les autres d’une robe, d’une cape et d’un capuchon noir. L’homme, qui était le seul à manger, semblait avoir la trentaine, chauve et des yeux de couleur marron. Mise à part un morceau de poulet coincé entre ses dents, l’homme n’avait pas de signe particulier. Sur la gauche se trouvait un autre homme. Ce dernier semblait bien plus raffiné que le premier. Il semblait musclé et âgé autour de 40 ans. Notre homme raffiné avait les cheveux et les yeux noir. Il portait des lunettes et était très captivé par la lecture de son livre qui l’avait dans ses mains. Pour finir la dernière personne était un homme de corpulence moyenne, il regardait par la fenêtre la foule sur le marché de nuit. Ce dernier était le seul, avec Veyer, à garder son capuchon sur la tête, et donc par conséquent à cacher son visage.

Après quelques minutes, l’homme près de la fenêtre se retourna en direction de Veyer et de la jeune femme, «Soit enfin la bienvenue parmi nous mon ami. Je t’en prie prends une chaise et sert toi un verre.»

Veyer se dirigea vers la table, saisit une tasse et se servit un verre de vin.

Après un bref moment de silence, l’homme près de la fenêtre reprit la parole, «Nous discutions à propos de notre avenir et notre ami Nicolaï, (l’homme pointa de la main l’homme raffiné), évoqua une question très pertinente qui demande une réponse de ta part. Quand penses-tu résoudre le problème de ton ancien mentor?»

Veyer n’eu que pour réponse un simple sourire sarcastique. Attristait par la non-réaction de ce dernier, l’homme près de la fenêtre commença à marcher autour de la table, «Car je dois t’avouer que nous sommes tous un peu inquiet à propos des rumeurs de son retour d'exil. Et comme tu as un lien direct avec lui nous pensons qu’un jour ou l’autre il interféra dans nos projets.»

Veyer répondit très brièvement, «Il n’est en aucun cas un problème pour l’organisation, j’ai toujours un œil sur lui. Et si un jour il faudra passer à l’action, je peux facilement m’occuper de lui. Mon très cher Pallando» ...

En l’extrême Orient, à la limite des frontières du royaume des Gens-des-Chariots, un homme sur un cheval avance lentement. L’homme semble avoir fait un très long et voyage et la fatigue en lui peut facilement être deviné. Notre mystérieux homme observe l’horizon sans dire un seul mot. Le royaume Wainriders, pays des chevaux avec ces immenses plaines, tout était très calme, seul le souffle d’une légère brise venait briser ce moment. L’homme caressa lentement la crinière de son cheval … quand soudain un petit garçon sorti sa tête pour observer les horizons aussi. La large robe bleu de l’homme cacher complètement la vision du garçon,

«Est-ce qu’on est arrivé enfin? Hein, hein on est enfin arrivé?»

L’homme répondit calmement,

«Oui, finalement nous sommes arrivé. Nous sommes enfin de retour là où mon voyage avait commencé.»

Les yeux fermé, l’homme essayait de ressentir pendant un instant les énergies qui l’entouraient. Puis il ré-ouvrit de nouveau ses yeux,

«Il est temps, nous avons du travail dans ce royaume avant tout. Puis nous continuerons jusqu’en Gondor. Nous devons nous hâter car les rumeurs de mon retour ne serait-ce tarder. Pallando est-là!!!»

Chapitre II : L’Avarice








Le royaume Wainriders … un royaume qui connu des heures sombres et qui n’a jamais réussi à se redresser depuis les glorieuses guerres contre le Gondor. De nos jours plus personnes ne craignaient les Gens-des-Chariots et leur nom disparaissait au fil du temps.  Il aura fallu attendre le couronnement d’un vieux roi pour remettre le royaume Wainriders sur le droit chemin. Ce roi s’appelait Henri, mais il était aussi connu sous le nom de Henri le bâtisseur. Il ne régna que 4 ans sur le pays, mais ces 4 années avaient été suffisante pour remettre les choses en marchent. Henri bâtit de très nombreux édifices pour améliorer la vie des citoyens, il fit aussi aménager de vaste terres pour améliorer l’agriculture. Il réforma les lois militaires afin de redonner la puissance que les Gens-des-Chariots avaient dans le temps. Il divisa la puissance militaire en cinq grandes familles, les plus importantes du royaume, afin que ces dernières puissent aussi s’exprimer, lors des conseils, sur la politique du royaume.

Ces familles étaient :

- Les Ilkhans, qui sont réputé pour être de féroce guerrier sans peur.
- Les Dzoungars, qui ont les meilleurs archers.
- Les Sükhbaatar, très agressif et fier d’eux. Ils sont très difficile à contrôler et n’aiment aucune des quatre autres familles.
- Les Toghan, respectueux et fidèle serviteur du Khan. Ils sont généralement la garde rapprochée du Khan.
- Les Khubilaï, les meilleurs fabricant de char et dresseur de chevaux.

Henri le bâtisseur expliqua aussi à son peuple le respect que ils devaient avoir envers les chevaux qui étaient très importants pour le royaume. Il sépara l’administration de son territoire en deux, ainsi donc, même si Morrowdim  et Heriwastad  restaient lié, les deux cités étaient géré séparément. Pour finir, afin de marquer symboliquement la rupture avec l’âge sombre du royaume, il changea son titre de roi en Khan. Malheureusement Khan, Henri le bâtisseur, était un vieille homme malade et les années eurent raison de lui,  il mourut de vieillesse.

C’est son fils, Kaveh, à l’âge de 20 ans qui prit le commandement du royaume. Ce dernier était très loin d’égaler son père. En huit ans de règne, le tout nouveau Khan n’avait rien fait pour son peuple. Aucun édifice n’avait été construit, les projets de son père avait été abandonné, le peuple était affamé, les traditions n’étaient pas respecté et aucune conquête n’avait été réalisé. Kaveh ne pensa que à s’enrichir lui-même, profiter de la vie et des femmes sans se soucier du royaume. Cela a eu pour effet de créer une révolte qui commença dans le Nord du pays, à Heriwastad. Un homme réussi a révolter le peuple contre le pouvoir en place. Par la force de ses mots il convaincu toute la horde du Nord à le rejoindre. Les Ilkhans, Dzoungars et Khubilaï furent de même. Ce fut le début d’une année de révolte, une révolte que le peuple surnomma, «La révolte du Dragon Accroupi». Cette révolte fut dirigé par un homme qui n’a aucun lien avec les Gens-des-Chariots, un homme qui était dans ce royaume simplement par ce qu’il avait était engagé par quelqu’un d’autre pour diriger l’armée rebelle. C’était un homme qui avait aussi une raison personnelle d’être présent lors de cette année de rébellion, cet homme était en faite un Istar, l'Istar de l'Eau, Pallando.

Cette guerre civile fut très sanglante. Même si Kaveh n’avait aucune expérience du combat et était très loin d’être un fin stratège. Les Toghan lui restaient fidèle et cela causa de gros soucis à Pallando. Il perdu de nombreuses batailles et fut obligé de changer ses plans à de très nombreuses reprises. Les Toghan  étaient de fier guerrier et leurs connaissances dans l’art du combat à cheval étaient légendaires. C’est finalement après onze mois de batailles interminables, que ses stratégies, sa chance, les Sükhbaatar restèrent en dehors de cette guerre, et le pouvoir de ses mots, payèrent et il réussit à mener les troupes rebelles devant Morrowdim, la dernière bataille, le dernier siège, le dernier sang à verser pour les dieux. Mais cette dernière bataille étaient loin d’être gagné d’avance. Kaveh et les Toghan se battirent avec courage, bravoure et honneur. Des milliers d’hommes moururent dans les deux camps. Chaque avenues, ruelles ou maisons donnaient lieu à une très violent bataille. Les trébuchets faisaient pleuvoir la mort jour et nuit sur la cité. L’atmosphère était asphyxiante du aux fumées qui se dégageaient des bâtiments en ruines.  Ce ne fut que à l’aube du trentième jour, lors d’une énième bataille aux portes du donjon de la ville que Pallando réussit enfin à rentrer dans au cœur même du palais royal. Sans perdre un moment il se dirigea rapidement dans les appartements du Khan. Ce dernier avait finalement perdu la guerre, il était assis derrière une table en marbre, il buvait un verre de vin, un immense tas de Castarins était à ses pieds. L’homme semblait totalement perdu dans ses pensées. Pallando pénétra dans les appartements pour rechercher le Khan et le tuer, après quelques minutes il le trouva enfin. Surpris de la façon dont se tenait ce dernier, il ressentit de la pitié pour lui, Kaveh était abattu et désespéré. Notre Istar posa son bâton sur la table, prit une chaise et s’assit en face du Khan déchu,

«Comment … pourquoi … depuis quand …» Kaveh sembla déboussolé et ne savait pas par où commencer, «Comment as-tu réussi en à peine une année à me renverser? Et puis d’abord qui es-tu? Tu n’es même pas relative aux gens de ce royaume …»

Pallando, le sourire aux lèvres, répondit, «C’est fou comme les mots peuvent avoir autant d’influence … De simples paroles, de simples chuchotements, quelques rumeurs aux bonnes personnes et on peut déclencher un véritable raz-de-marée capable d’engloutir tout sur son passage.»

Kaveh qui semblait toujours perdu, «Je ne comprends toujours pas pourquoi tout le monde m’a trahi … se sont tous des traîtres!!!» Il jeta son verre de vin par terre. «Ils sont tous jaloux de ma fortune … ils en veulent tous à mon argent … mais ils n’auront rien!!! Je préfère mourir avant qu’il ne touche ne serait-ce qu’un seul Castarin!!!»

«Ton avarice et ta stupidité, voilà pourquoi les gens t’ont trahi au Grand Khan.» dit notre Istar sur un ton moqueur.

«Tu mens!!! Tu mens mercenaire, si ce n’était pas pour l’argent pourquoi serais-tu là de toute façon?»

Sans dire un mot Pallando pointa du doigt une bague que portait Kaveh. Il s’agissait d’une grosse bague en or surmontait d’un rubis rouge qu’il portait à son annulaire. «Si je te parle de la famille Charon … qu’as-tu à répondre?»

Le visage du Khan déchu avait soudainement changé. Il était passé par le stade de la déception, puis la colère, la folie et d’un seul coup il avait peur. Kaveh semblait effrayé par le nom qu’il venait d’entendre. Il recula et trébucha dans le tas de Castarins. Il s’écroula lamentablement, «Tu … comment … tu as fait tout ça pour une bague? Tu as renversé tout un royaume pour une bague? Puis comment connais-tu ce nom d’abord?»

Dehors, les rebelles avaient prit l’avantage définitivement sur l’armée royaliste. Les derniers supporter du Khan déchu tentaient désespérément de sauver leurs vies. Pallando se leva et regarda rapidement par la fenêtre pour savoir ce qui se passait,

«Toute ma vie, on m’a enseigné une notion de bien et de mal, de blanc et de noir, de droite et de gauche …»

Pallando regardait toujours la ville qui était de plus en plus à feu et à sang,

«Cette terre est rongé par une bataille sans fin entre deux camps qui prétendent vouloir unir toute la terre du milieu au nom d’une juste cause. Ils pensent tous que l’union permettra d’apporter la paix en ces lieux. L’Est avec le Mordor, les Orientaux et les Suderons pensent que la mort, le feu ou encore l’esclavage de  toutes races pourraient apporter une stabilité durable. L’Ouest avec les Elfes, les Hommes ou encore d’autre Nain ou Hobbit veulent apporter la justice, la paix et la prospérité … Ces deux camps ont en faite le même but, mais seul le point de vue change vraiment.  Pathétique, foutaise … pourquoi nous devrions suivre ou subir cette voie?»

Notre Istar se retourna en direction Kaveh,

«Tout ceci ne fait que servir une seule et unique cause. Le chaos!!! Mais le chaos peut être une bonne chose pour des gens comme nous. Tu penses que cette soit disant alliance du mal est de ton côté? Ils ne sont qu’avec toi simplement car ils ont besoin de toi? Mais que ce passera-t-il une fois que cette guerre sera fini? Je vais te dire ce qu’il se passera, ils se retourneront tous contre toi!!! As-tu oublié ce qui c’est passé lors des guerres contre le Gondor ? Personne n’est venu te supporter, personne n’est venu aider les Gens-des-Chariots quand ils avaient besoin d’aide, personne n’a accepté de se tenir à côté de vous sur un champ de bataille ... Non Kaveh, t’es alliés ne sont que temporaires. Ces gens du mal, comme ce du bien d’ailleurs, une fois que l’occasion se présente … il se mange entre eux. Ce battant pour un bout de terre. Ces gens ne sont pas comme nous …»

Reprenant son souffle, notre Istar de l'Eau décida d’aller s’accroupir en face de Kaveh qui continuait de l’écouter attentivement. Quand soudain une violente toux frappa une fois  Pallando. Pendant plusieurs secondes il se mit à tousser gras, quelque chose était bloqué dans sa gorge. Il décida de cracher afin d’expulser cette chose. Il s’agissait encore une fois de sang. Récemment il crachait de plus en plus de sang ce qui ne laissait rien de bon à présager. Mais ne voulant pas laisser cette crise prendre le dessus, Pallando se focalisa rapidement sur ses pensés. Pendant qu’il essuyait sa bouche avec un mouchoir, son regard était perdu dans le vide. Après de longues minutes, notre mercenaire décida de prendre un parchemin qui était attaché a sa ceinture derrière son dos et de le jeter sur Kaveh,

«Le chaos est une opportunité. Tu peux comparer le chaos à une échelle sociale de la vie. Beaucoup de gens ont essayé de la grimper, attiré par la richesse et la gloire. Mais très peu ont réussi, ils tombent tous et finissent par se perdre, englouti par le gouffre à leurs pieds ou mourant à cause de leurs chutes. Mais pas nous, il est temps pour les Istari de nous éveiller et d’accomplir notre destinée. Nous allons rééquilibrer la balance des forces de ce monde corrompu. Il est temps que tout les êtres vivants en cette terre comprennent le vrai sens du mot justice!!!»

Kaveh avait toujours autant de mal à parler, «Tu es … tu es une véritable source de mal … cette confédération finira par tous nous avoir …»

Avec un petit rire, Pallando répondit, «Je suis malheureusement un mal nécessaire …»

Dans les couloirs du palais royales, les bruits des rebelles victorieux se faisaient de plus en plus entendre,

«On a plus le temps, ta vie s’achève ici ancien Khan du royaume des Gens-des-Chariots.»

Notre Istar reprit son bâton et le pointa sur le cœur de Kaveh. Ce-dernier avant de mourir demanda,

«Accord moi une dernière faveur, je veux savoir pourquoi on te surnomme Le Dragon Accroupi?»

En poussant un souffle d’impatience, notre Istar prit quand même le temps de lui répondre, «Dans un petit village, loin en Extrême Orient, les ancêtres comparaient toujours les gens intelligents aux dragons. Ces être hors-norme qui était aussi puissant, était aussi de véritable génie et pouvait réfléchir à une très bonne stratégie rapidement. Sans oublier qu’ils étaient capable de s’adapter facilement. Bref voilà pourquoi on me surnomme « le dragon». Après le mot «accroupi» signifie simplement étranger dans la langue maternelle de là-bas …»

Kaveh se mit à sourire. Il semblait enfin apaisé, «Oui … oui je comprends maintenant. Pour ta question précédente … tu sais très bien que je ne peux pas parler de cette famille. Ils me tueraient sur le champ si je le faisais.»

Tout en souriant a Pallando, Kaveh prit une dague qu’il cachait au niveau de son ventre. Et d’un geste rapide se trancha lui-même la gorge. Son cadavre s’écroula au milieu de son tas de Castarins, au milieu de toute sa richesse et de son avarice. Kaveh vaincu, le royaume Wainriders était enfin libre de son tyran . Quand à Pallando il récupéra la bague sur le cadavre du Khan déchu et disparu comme si rien ne c’était passé, comme si "le Dragon Accroupi" n’avait jamais été là. Un mois après la fin de la guerre, les grands chefs des différents clans élurent un nouveau Khan. Les Toghan furent pardonné et grandement récompensé pour leur fidélité avant de rejoindre la horde du nouveau Khan. Quand à Kaveh, il fut incinéré puis enterré dans la chambre des défunts Khan, près de son père Hector le bâtisseur. Le peuple donna à Kaveh le nom de déchu, afin de marquer son règne comme une erreur et des temps sombres pour le Royaume.
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