Le Gardien de Denescor
Notfold Waerdthain :: Les Trésors d'Arda [Zone informative RP] :: Angmar & Gundabad :: Personnages historiques [Angmar]
Page 1 sur 1
Le Gardien de Denescor
Le Gardien de Denescor
¤ Nom(s) du personnage: Le Gardien de Denescor, serviteur du Grand Maître ou le Grand Garde du Royaume d’Helka. Les gens du nord le nomme aussi le Troll Fantôme (en référence à son errance) ou le Troll en Armure
¤ Âge du personnage: Inconnue, certaines sources le date à 200 ans, d’autres 100. L’âge le plus important qu’on lui ait donné étant 1000 ans mais tous s’accorderaient plutôt à une centaine d’années au plus, les récits les plus lointain de ce troll remontant à environ 2950 du T.A.
¤ Race du personnage: Troll
¤ Peuple du personnage: Olog Haï (selon toute probabilité, il est trop intelligent et résistant au soleil pour être autre chose qu'un Olog Haï)
¤ Lieu de naissance du personnage: Inconnue. Etant un Olog Haï tout porte à croire qu'il vient du Mordor mais d'autres informations (notamment son mode de vie) montre qu'il viendrait plutôt des Monts d'Angmar...
¤ Lieu de vie du personnage: Forodwaith, Montagnes Grises, Monts d’Angmar
¤ Grade du personnage: Haut Garde du Royaume d'Helka, lieutenant
¤ Histoire:
Chapitre 1 : L’Histoire du Gardien de Denescor
Sombre personnage que l’on peut rencontrer aux détours d’un col montagneux ou dans la neige, errant alors apparemment sans but, celui qui se nomme le Gardien de Denescor est un troll de taille plutôt petite, âgé et le plus surprenant, doué de parole. Ceci ne s’explique pas mais le Gardien de Denescor maîtrise parfaitement l’art rhétorique des langages les plus communs de la Terres du Milieu alors qu’il n’est jamais allé plus loin que le Mont Erebor. Ses origines sont des plus incertaines. Le plus probable serait qu’il est été au départ un vulgaire troll des neiges comme les autres, ne vivant que pour chercher à se nourrir. Mais un jour, à une date inconnue, il se détourna des siens et trouva une armure et une grande massue fait d’un métal résistant inconnue. Sur les circonstances de ce changement, lui vous dira qu’un être très puissant, le Seigneur des Terres Gelées, l’aurait accueillit et lui aurait fourni une armure, une arme et la capacité de parler en échange de sa loyauté. Il serait alors devenu son lieutenant, son porte parole, ses yeux et ses oreilles. Durant très longtemps, un temps qui paraîtrait presque trop long, il erra dans le Forodwaith et protégea l’accès.
Les rares qui le croisaient et purent partirent parlèrent d’un royaume qu’il protègerait, le Royaume d’Helka, le plus magnifique et le plus somptueux des royaumes, situé en profondeur dans les terres. Mais cette histoire étrange relève de nombreux problèmes qu’aucun de ceux qui virent le Gardien de Denescor ne purent élucider. Ce royaume n’est en effet connu de personne, référencer nulle part et ne possédant, selon les recherches menés, aucune cité et aucun habitant, mise à part le Gardien de Denescor qui n’en serait même pas le Roi.
Il finit par se diriger à l’ouest du Forodwaith, seul parcelle de cette région habitée, et y sema le trouble. Il tua de nombreux passant, il possède en effet une incroyable force qui lui permet d’user au mieux de son arme, mais beaucoup lui échappèrent et lui firent une légende à la fois terrifiante et palpitante. La plupart des Hommes du Nord connaissent l’Histoire du Fantôme de Forodwaith qui hante les Terres Glacées sans but et tuant tout ceux qui se mettraient sur son chemin. Mais le Troll du Nord cherchait quelque chose de bien précis et c’est pour cela que peu de ses victimes périrent. Seulement il terrorisait les Hommes du Nord et ceux-ci cherchèrent un moyen de s’en débarrasser…
Chapitre 2 : Les Rôdeurs Noirs du Nord…
La plus grande cité homme du Grand Nord se trouvait le plus à l’est du Forodwaith, sur les côtes du Belegaer. C’est ici que vivait le seigneur des Hommes du Nord, seigneur qui se sentait harceler par le Troll Fantôme depuis plusieurs mois. Il avait eu connaissance d’un groupe de mercenaire très puissants qui erreraient aussi près de ces contrées et avait envoyé un messager pour les contacter. Celui-ci revint trois semaines plus tard avec un groupe de dix rôdeurs hommes. On aurait pu les confondre avec des rôdeurs dunedains mais leurs habits étaient trop sombres et les rôdeurs dunedains, très peu nombreux, ne se baladeraient surement aussi haut dans les terres. Ils furent accueillit dans l’humble demeure du seigneur des lieux, une grande baraque peu orné et assez rustique. Elle était de plus recouverte de neige et les poutres de bois craquaient sous les appuis des rôdeurs, fortement sollicité par le froid permanent qui régnait ici. A l’intérieur du petit palais se trouvait deux pièce. La première comprenait la moitié du bâtiment, était toute en longueur et au bout de celle-ci un trône. Le Seigneur Homme y était assis et invita ses hôtes à s’assoir sur les chaises qu’il avait fait placer devant son trône pour les recevoir. Son conseiller était également présent. Les rôdeurs posèrent leurs arcs et leurs portes-flèche sur les chaises et s’assirent, l’un deux commença alors à parler :
-« Que voulez-vous de nous homme ? »
- « Je viens acheter vos services, lui dit le seigneur. Un Troll rode autour de notre cité et je veux que vous l’acheviez. »
- « Je vois… Que savez-vous sur lui ? Si vous faîtes appel à nous il ne doit pas être comme les autres… »
- « En effet, il n’est jamais entré ici mais attaque tout ceux qui s’éloignent ou qui tente de fuir la ville. Ceux qui ont survécu le décrivent comme grand, 2m au moins, doté d’une épaisse armure et d’une massue. Il porterai un cape blanche. »
- « étrange troll que vous me décrivez là… Mais je ne pense pas que se sera un problème pour nous. »
Il y eu un bref moment de silence puis vint le moment fâcheux, celui du paiement. C’est le même rôdeur qui prit la parole, celui qui devait être le chef de la bande :
- « Bon parlons argent mon ami, nos tarifs sont clairs. Pour une prestation de ce type, votre troll étant apparemment bien préparer, ce sera un million de castarins. Non négociable. Je vous rappelle en passant que nous sommes les meilleurs et que personne d’autres ne pourra vaincre votre troll. »
Le seigneur était stupéfait, un million de castarins était une sacrée somme, qui de plus était loin de posséder, et fit venir son conseiller. Ils parlèrent à voix basse pendant plusieurs minutes puis le conseiller s’éloigna, reprit sa position d’origine et le seigneur s’exprima :
- « C’est d’accords, nous vous paierons une fois votre tâche accomplit. »
- « Vous possédez un million de castarins, demanda le rôdeur suspectant un mensonge ? »
- « Oui, nous sommes très riche, de nombreuses cités viennent acheter notre poisson, parmi les meilleurs du continent. Mais je ne vous donnerai pas cette somme si vous échouez et je veux la preuve de la mort du troll. Ramenez-moi sa tête et vous aurez votre gain. »
- « Bien... Mais je vous préviens, si vous ne nous payez pas lors de notre retour, nous brûlerons votre riche cité et nous vous tuerons tous sans pitié. Vous voilà avertie, nous seront de retour dans une semaine tout au plus. L’argent doit être à disposition d’ici cinq jours. »
Ils s’accordèrent la dessus et les dix rôdeurs partirent, l’un cracha au sol et il quittèrent la ville sous le regard du seigneur et de son conseiller. Quand ils furent assez loin, le seigneur dit à son conseiller :
- « Prépares nos soldats, renforces nos positions et prévient les habitants qu’ils ne devront pas sortir de chez eux d’ici cinq jours. Nous n’avons pas le choix, nous allons devoir tuer ses rôdeurs quand ils reviendront. Leur demande est trop importante, il savait que je ne pourrais y accéder. Ils sont vils et machiavélique, cela ne m’étonnerai pas qu’ils aient eux même envoyé ce troll pour que l’on fasse appel à eux. »
- « Bien mon seigneur, ce sera fait dans les plus brefs délais, répondit le conseiller. Je pense qu’ils viennent d’Angmar, ils doivent être de ses dunedains noirs sui rodent dans ces contrées et servent le mal. Ils ne sont pas là par hasard… »
Les rôdeurs marchaient maintenant depuis trois jours dans une plaine désertique d’une blancheur éblouissante. Ils finirent par voir un troll passer, il n’était pas tellement grand mais portait bien une large armure brillant intensément au soleil et une longue cape blanche. Le chef des rôdeurs fit arrêter les siens, le troll ne regardait pas dans leur direction. Il appela un de ses archers et lui dit à voix basse :
- « Prends ta meilleure flèche, celle de ceux que tu as trouvé dans les ruine de Carn Dûm il y a longtemps, et vise sa tête. Son armure ne résistera jamais au coup dans ce froid intense… Tu n’auras qu’une chance, ne le loupes pas. »
- « Je ne le raterais pas, dit le rôdeur tout en prenant sa flèche. »
Il la mit en position sur son arc et attendit que le troll s’immobilise, ce qu’il fit assez rapidement. Il cibla alors sa tête, qui regardait toujours dans la direction opposé, et décocha sa flèche qui fila à toute allure avant d’atteindre la tête du troll… et se briser net sur son casque. Le troll réagit alors immédiatement et tourna instantanément la tête et vit les dix rôdeurs encore éberlués. Il serra sa massue plus fermement, se retourna entièrement et leur fit face de là où il était. Le Soleil alors dans son dos et toute son armure dégageait une large lumière dans toutes les directions qui aveugla partiellement les rôdeurs. Le spectacle aurait surement été des plus beau si le troll ne se préparait à charger, il se dit « Je vous attendais… Rôdeurs du Nord… » Et commença à courir, accélérant de plus en plus jusqu'à fondre à une grande vitesse sur les rôdeurs qui eurent à peine le temps de se réorganiser sous les ordres de leur chef. Une fois à porter, les rôdeurs placés sur les flancs, quatre pour être exacte, tirèrent une rafale qui ralentit le troll mais celui-ci continua sa course vers les six autres. Il leur rentra dedans et en tua un de cette manière, en expulsant trois autres sur les côtés. Le Chef et le rôdeur qui avait tiré le premier s’étaient écartés juste avant et se lancèrent contre le troll. Ce dernier était en conflit avec les trois à terre, il fit tomber lourdement sa massue sur l’un à terre, qui tentait de se trainer jusqu’à son arme, et lui écrasa le crâne. Les rôdeurs se remirent en position, deux vinrent en secours aux deux autres qui s’étaient relevés et à eux quatre se mirent en position et chargèrent en groupe mais le troll serra de nouveau sa massue, la leva au ciel et lui fit faire un mouvement souple vers le bas qui balaya les quatre rôdeurs. Ceux-ci écartés, le rôdeurs qui avait tiré le premier reprit son arc et tira une nouvelle fois sur le casque du troll. La flèche se brisa de nouveau mais le troll sembla plus affecter par le tir et avança avec détermination et sans se presser vers le rôdeur qui tirait le plus de flèches qu’il pouvait. Lorsqu’il arriva à son niveau, le rôdeur saisit nerveusement son épée mais le troll lui prit des mains, lui brisant sa main droite par l’occasion, avant de lui transpercé dans le cœur… Le rôdeur tomba à terre, mort. Il n’en restait plus beaucoup, quatre, le chef, les deux derniers sur les flancs et un qui avait survécu à la dernière attaque du troll. Ils se mirent en position, prirent leur arc et tirèrent une volée de flèches. Trois se bridèrent mais une passa par un des points faible de l’armure et le troll hurla. Il se retourna et sans retirer la flèche de son épaule chargea ses ennemis, esquivant les flèches, les laissant se briser sur son armure où les arrêtant avec sa massue et quand il fut à une distance suffisamment proche, il sauta, sa massue le plus en arrière possible et retomba au sol en faisant claquer sa massue le plus possible. Cela créa un tremblement qui déstabilisa les rôdeurs et fit lâcher les flèches des mains de certains. Il se releva alors très vite et frappa un grand coup qui tua deux rôdeurs. Le chef s’éloigna un peu mais le dernier rôdeur ne pu rien faire contre le troll qui lui fit un croche-pate, qui le fit tomber au sol, avant de l’achever d’un coup de massue au visage. Il s’approcha alors lentement du chef des rôdeurs qui lâcha son arme en guise de reddition. Le troll commença alors à lui dire :
- « Ne crois pas que ta reddition changera quelque chose… »
-« Vous… vous parlez ?! »
- « Cela n’a aucune importance, le fait est que mon maître veut votre mort et je suis ses désirs. »
- « Votre Maître ? Qui est-il pour nous connaître et envoyer un troll parleur nous tuer ? »
Le troll arriva au niveau du rôdeur et le prit à la gorge de sa main gauche avant de le soulever et lui dit :
- « Le Seigneur des Terres Gelées. Et je suis son serviteur, le Gardien de Denescor. Il m’a envoyé près de cette cité homme pauvre et pathétique pour vous attirer pour que je puisse vous anéantir et maintenant que ma tâche est accomplit je m’en vais, plus à l’est, pour faire part de ma réussite et recevoir mes nouvelles instructions. »
Le rôdeur allait essayer de dire une dernière parole mais le Gardien de Denescor lui rompu le coup et le laissa pour mort à terre avant de retirer sa flèche de son dos et de quitter ces lieux et de partir loin, très loin à l’est, très loin du peu de civilisation qu’il y avait ici…
Au bout de deux semaines, le seigneur de la cité du Nord envoya des hommes voir ce qu’était advenu des rôdeurs qui n’avait jamais refait surface. Ils finirent par les trouver à trois jours de marche. Mort, à moitié ensevelis sous la neige et congeler par le froid. Le spectacle n’était guère appréciables mais les soldats enterrèrent les hommes et revinrent pour faire part de leur découverte, l’arc d’un des rôdeurs comme preuve. Le Seigneur fut soulagé de ne pas avoir à payer ses hommes. Les hommes se rendirent vite compte que les attaques du troll Fantôme cessèrent même si son corps ne fut jamais retrouvé. Il fut convenu qu’il s’agissait d’un esprit et qu’il avait eu assez de sacrifices pour être désormais en paix. La vie reprit son cours à l’ouest du Forodwaith mais à l’est, le Gardien de Denescor, bien vivant et bien de chair, arriva à sa destination et « reçut » de nouvelles instructions. Il devait se diriger vers le Mont Gundabad et c’est ce qu’il entreprit sans attendre…
Chapitre 3 : « Le Maître veut une Armée digne de lui » :
Mont Gundabad, territoire des Gobelins. Depuis des temps immémoriaux, les gobelins ont envahit ce mont et en ont fait une de leur meilleure place forte. Autrefois terre de naissance des Nains, le Mont Gundabad a ensuite été laissé aux gobelins et personne n’est venu les déranger depuis. Un être s’approche de la principale entrée de la montagne, c’est un troll. Plutôt petit, trainant avec lui une large armure, une longue masse d’arme et une merveilleuse cape blanche aux éclats rouges mais un peu déchiré. Il avance tranquillement, en prenant son temps et fini devant les portes du Mont Gundabad. Il s’arrête, regarde l’imposante porte et dit suffisamment fort pour que ceux derrière entendent :
- « Ouvrez la porte, j’ai à parler au seigneur de la Montagne. »
Il dû attendre quelques minutes avant que la porte ne s’entre-ouvre pour le laisser passer. Il entra, des dizaines de gobelins le regardaient, bougeant dans tout les sens. Le Troll ne s’en préoccupe pas, il avance et se retrouve bientôt à la hauteur d’un grand gobelin, bien droit dans sa stature. Il l’attendait depuis l’ouverture des portes et quand ils furent face à face le Gobelin lui dit :
- « Un troll, s’exclama le gobelin d’un ton très moqueur ?! Que viens-tu faire ici avec ta petite cape de soie ? Devenir notre serviteur peut être ? »
- « Ne soit pas désobligeant Balzog, lui dit le troll, j’ai plus important à faire que d’écouter tes sarcasmes… »
En entendant ça, tout les gobelins cessèrent de parler et le grand gobelin reprit une attitude sévère, approcha sa tête du troll en l’inclinant et lui dit d’un ton bien plus calme et sérieux :
- « D’où connais-tu mon nom troll des neiges ? Es-tu déjà venu ici ? »
- « Mes connaissances ont peut d’importance. Tu as juste à savoir que je veux parler à ton maître et que si tu m’en empêche il y a fort à parier que le Maître en sera très déçut… »
- « Le Maître ?? Décidément tu n’es pas comme les autres. Viens avec moi, mais j’espère que tu seras plus explicite avec lui qu’avec moi, sinon il risque de ne pas apprécier… »
Les deux individus se mirent alors en route dans les cavernes du Mont Gundabad. Il traversèrent des gardes mangers, des salles de repas infestés d’ordures, de viandes, d’os et de gobelins endormis, digérant leur repas peu fructueux et espérant se réveiller à temps pour ne pas faire l’objet du prochain diner. Ils traversèrent une salle d’arme et enfin arrivèrent au trône du Mont Gundabad. Ancien hall nain, un des derniers encore en état, il symbolise la suprématie des gobelins sur cette montagne. La pièce s’étend en profondeur, sur les côtés de nombreuses torches créent une lumière qui se propage peu dans l’obscure pièce. Au centre, un reste de tapi rouge et doré, qui mène à un grand trône, construit dans la montagne. Sur ce trône, le troll aperçoit une silhouette sombre, grande et qui lui dit :
- « Approche troll, tu as su convaincre Balzog de te mener à moi je veux donc bien entendre ta requête. »
Le troll s’approche alors jusqu’au centre de la salle où se mets bien droit, sa massue verticalement et sa main appuyé dessus, sa cape volant au gré des quelques courants d’airs traversant la pièce et commence alors sa présentation :
- « Je suis ici pour vous proposez un marché au nom de mon Maître, le Seigneur des Terres Gelées. Il compte maintenant construire un puissant royaume et m’a envoyé pour vous proposez de vous y joindre. Vous seriez ainsi les privilégiés et seraient témoin d’un grand changement. »
La silhouette du roi gobelin se redressa un peu, il réfléchit quelques temps, ou du moins le silence qu’il laissa durer le faisait penser, puis répondit :
- « Vous voulez que j’abandonne ma souveraineté pour suivre la volonté d’un seigneur dont je n’ai jamais entendu parler ? Je veux voir votre Maître auparavant ! »
- « Cela est impossible seigneur, répondit le troll. Nul ne peut le voir sans y être invité. Moi-même je ne l’est pas vu depuis un temps qui me semble être une éternité. Mais je lui suis resté fidèle et il continu à me parler, grâce au vent j’entends ses désirs et il veut que vous vous allier avec lui, cela lui ferai grand plaisir et il sera vous récompenser dignement. »
- « Mais qui êtes-vous d’abord pour venir me parler de la sorte ! Voilà maintenant que votre Maître utilise le vent pour vous parler. Cela est presque grotesque ! Vous n’avez aucune preuve de son existence ! »
- « J’en ai une, répondit-il, moi, le Gardien de Denescor, son porte parole dans les contrées connus. »
- « Et bien… Gardien de Denescor, continua le roi cherchant à le mettre en défaut, dîtes moi en quoi vous êtes une preuve vivante de l’existence du Seigneur des Terres Gelées ? »
- « Je parle votre langue, répondit-il. Je possède une armure fait dans un métal introuvable ici et mon arme retranscrit la colère de mon maître. »
Le Roi hésita un moment. Les arguments du Gardien de Denescor était peu valide et pourtant… difficilement contestable, le Roi Gobelin avait connu de nombreux troll, il était allé dans les Landes d’Etten et les Monts d’Angmar et n’avait jamais vu de troll avec tel prestance et une aisance dans la parole aussi instinctive… Il conclut par un :
- « Soit… mais ceci est peu. Vous voulez que je vous dise, je vais vous accordez le bénéfice du doute. Vous voyez cette salle là-bas ? Il y a presque toute mon armée, allez les voir, dîtes leur de vous suivre et que ceux qui le veulent viennent avec vous et puis ensuite, repartez et ne revenez jamais dans mon royaume ou les portes s’ouvrirons alors pour que mes archers vous tuent sur place. Que pensez-vous de mon offre ? »
- « Je l’accepte. Merci de votre soutien, mon Maître saura s’en souvenir. »
Il se dirigea alors sur la droite, une large fissure dans le mur menait à une immense salle, ou plutôt une grotte. Là grouillaient près de deux milles gobelins, et aucun ne prêta attention au Gardien de Denescor. Balzog l’avait suivi et dit aux gobelins :
- « Ce Troll dit venir du Nord et son Maître veut que nous le suivions. Notre Roi autorise ceux qui le veulent à le suivre et à quitter la montagne, les autres resteront ici et ne reverrons jamais le troll… »
Le Gardien de Denescor le coupa pour terminer :
- « Qui parmi vous inspire à plus que d’être les gardiens d’une montagne ? Qui parmi vous souhaite marqué l’histoire, devenir riche, puissant et servir le seul véritable Maître de ce monde ? Qui veut être grassement récompensé de sa loyauté comme moi ? Qui ne supporte plus cette enfermement depuis des dizaines d’années ? Qui me suivra dans notre futur royaume du Nord ?! »
Tous se turent. Aucun n’osa répondre, la proposition semblait sortir de nulle part et personne ne voulait ou n’avez le courage de se désigner le premier. Alors, du fond de la salle du trône une voix fit :
- « Dépêchez-vous Gardien de Denescor, je ne vous laisserez que quelques minutes de plus… »
Le silence reprit ensuite ses droits pendant quelques minutes puis le Roi reparla :
- « Gobelins c’est votre dernier mot, suivez le ou restez. Qui suivra le Gardien de Denescor ? »
Alors une voix s’éleva :
« MOI ! moi… je suivrais le Gardien de Denescor… »
C’était Balzog, il avait finalement eu le cran de se désigner. Le Roi se leva de son siège et se retrouva dans la salle, dans un endroit sombre et dit :
- « Quoi ? Tu vas le suivre ? »
- « désolée mon roi mais il en sait bien plus qu’il ne le prétend. Il connaissait mon nom avant même de m’avoir rencontré et je voudrais savoir pourquoi. Je vais donc le suivre. »
A ces mots de nombreux autres se désignèrent et au final c’est tout un groupe qui quitta le Mont Gundabad. Sur le chemin du départ, Balzog demanda :
- « Je vous ai suivi pour avoir des réponses, les aurais-je ? »
- « Bien sur que tu les auras, en temps voulu… »
Le groupe s’éloigna et bientôt on n’aperçut du Mont Gundabad plus que la silhouette blanche du Gardien de Denescor, il se retourna une dernière fois, comme pour dire je reviendrais, et reprit son chemin pour disparaître définitivement de l’horizon…
Chapitre 4 : L’installation…
Cela faisait maintenant une semaine que les gobelins marchaient le long de la voie gelée, suivant le Gardien de Denescor comme s’il s’agissait d’un messie, marchant le plus souvent jours et nuits. Quelques uns périrent, soi de froid, soi de faim, mais ils finirent par arriver un matin dans un endroit assez peu commun. Cela faisait plusieurs jours qu’ils ne voyaient que le désert, blanc, à perte de vue, mais là un mont de dressait devant eux au loin. Ce n’était pas une haute montagne, elle ne devait pas dépasser les 200 mètres de haut. Il devait s’agir d’un ancien mont datant des guerres entre le Mal et le Bien qui aurait été épargné par l’inondation du Beleriand et que le froid et la glace aurait fini par fortement éroder après tout ce temps. Mais quand il la vit, le Gardien de Denescor s’arrêta et contempla la montagne. Un vent glacé souffla sur leur position, frigorifiant les gobelins mais pas le Gardien de Denescor et quand le vent s’arrêta, il se retourna et dit :
- « C’est ici mes amis, nous bâtiront ici la grande cité étincelante du Royaume d’Helka. »
Ils se remirent en route et arrivèrent au pied du mont où des trolls se reposaient. Le Gardien de Denescor appela Balzog et lui dit :
- « Ces trolls sont à toi, fais-les travaillé, je veux que tu commences à récupérer les pierres de cette montagne pour bâtir notre cité forteresse. Creuse la montagne, bâti la plus prestigieuse des portes et rend la éblouissante. »
- « Les gobelin sont besoins de se reposer et de manger, lui dit Balzog. »
- « Tu as plus le sens à voir l’état de tes troupes que moi Balzog, répondit-il. Il y a de l’eau dans la montagne, les trolls vous montreront où rentrer je m’occupe de la nourriture. Quand tout le monde sera prêt, nous commencerons à construire notre cité. »
Les gobelins se reposèrent durant plusieurs jours et le Gardien de Denescor revint avec du gibier, les gobelins furent ravi et firent un grand festin. Après, ils furent alors apte à commencer les travaux. Ils se fabriquèrent des outils et commencèrent à tailler la roche aidé des trolls. Tout se passait pour le mieux, lentement certes mais le Gardien de Denescor n’était pas presser et déjà il attendait de nouvelles instructions. Il lui faudrait surement continuer le recrutement et son « Maître » saurait alors où les trouver…
¤ Caractère:
Pour un troll, le Gardien de Denescor est très surprenant. Il est des plus calme, posé, réfléchit et cherche souvent la négociation et le compromis avant de prendre les armes (même si au sens strict du terme il a toujours les armes en main X), sans jamais s’énerver ni proférer de menaces ou d’insultes. Il sait cependant devenir agressif et sans pitié si il doit combattre. Troll de foi et fervent servant de son Maître, le Seigneur des Terres Gelées, il a une assurance hors du commun lors des batailles ou autres combats et sait que si son maître l’y a envoyé, c’est qu’il a de grand dessein pour lui à cet endroit. Il n’est cependant pas un combattant exceptionnel, il dispose certes de la force physique d’un troll, lui étant d’une grande aide pour le maniement de sa massue, mais ne dispose d’aucune réel tactique de combat et est donc très prévisible. Il serait plutôt du côté de la méditation et aime contempler les déserts des Terres du Nord ou ses rares monts enneigés.
Des plus atypique, un grand mystère plane autour de lui et se matérialise sous la forme de question auquels le plus souvent, il préfère ne pas répondre tel que : « Qui est Denescor ? », « Comment sais-tu si bien parler ? », « Qui est ton Maître ? » ou « Où as-tu trouvé ton armure ? ». Si ces questions restent sans réponse, d’autres sont abordé et il aime louer son « royaume », le Royaume d’Helka, se traduisant par le Royaume de Glace. Mais nul ne saurait affirmer son existence et beaucoup pense que le « Royaume Merveilleux des Terres Gelées », comme il l’appelle des fois, n’existe pas encore mais serait un vaste projet qu’il entreprendrait… ou que son Maître lui aurait demander d’entreprendre…
¤ Physique:
Petit et un peu trapu, le Gardien de Denescor possède néanmoins une bonne stature et reste droit en toute circonstance. Il est entièrement blanc et incroyablement propre (du moins en apparence…). Il porte une large armure le recouvrant presque entièrement et reflétant intensément la lumière du Soleil rasant des Terres du Nord. Son casque intégral, loin d’être extravagant, est peu avancé sur le dessus mais s’étale sur le côté et un peu à l’avant. Il porte également une grande cape blanche aux éclats rougeâtres. Celle-ci est cependant un peu abîmer et déchiré. Enfin il a toujours avec lui une longue massue qui tient la plupart de ses ennemis loin de lui. Celle-ci n’est pas des moindre. Forgé avec soin, c’est à la fois une arme de guerre redoutable, résistante et tactique qu’un objet de décoration et d’ornement des plus recherché. Elle participe au mystère qui l’entoure, surtout de part ses inscriptions en langue inconnus qui y sont marquées et dont seul le Gardien de Denescor connait la signification même s’il la garde secrète.
Le Métal de l’armure et de la massue du Gardien de Denescor possède quelques propriétés intéressantes :
Il est très résistant, moins que du Mithril cependant, mais est beaucoup plus lourd que ce dernier et possède un éclat moins intense. Mais le Gardien de Denescor possède la musculature nécessaire pour porter son armure et le Soleil du Nord suffit à donner un éclat magnifique à son armure.
¤ Camp: NEUTRE (La tendance est encore sombre, la volonté de son maître étant inconnue, mais quelques indices peuvent laisser suggérer son penchant)
¤ Parentée et personnes proches: Inconnue, étant donné que c’est un troll il ne devait pas avoir beaucoup d’amis ni de famille et maintenant il est seul.
Dwyngéïr Fhyringeld- Messages : 208
Date d'inscription : 31/12/2012
Localisation : Forloi
Feuille de personnage
Titres: Thäne des Grimferthas Waefringas ¤ Sénéchal des Landes Farouches ¤ Froid dans le Froid ¤ Chercheur de peine
Fiche d'équipement:
Barre d'Experience:
(100/100)
Notfold Waerdthain :: Les Trésors d'Arda [Zone informative RP] :: Angmar & Gundabad :: Personnages historiques [Angmar]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|