Sauron le Grand, Haut Roi du Mordor
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Sauron le Grand, Haut Roi du Mordor
Sauron le Grand - Haut Roi du Mordor
¤ Nom(s) du personnage: Sauron Le Grand, Gorthaur le Cruel, Mairon l'Admirable, Annatar, Artano, Aulendil, Zigûr, le Nécromancien, Le Grand Oeil, L'Ennemi, Le Seigneur des Ténèbres, Le Seigneur des Anneaux, Le Seigneur Ténébreux
¤ Âge du personnage: Sauron existait déjà bien avant le Premier Âge de la Terre du Milieu. Il doit donc avoir environ 10,000 ans !
¤ Race du personnage: Ainur
¤ Peuple du personnage: Maia
¤ Lieu de naissance du personnage: Valinor
¤ Lieu de vie du personnage: Mordor (Barad-Dûr)
¤ Grade du personnage: Haut-Roi
¤ Âge du personnage: Sauron existait déjà bien avant le Premier Âge de la Terre du Milieu. Il doit donc avoir environ 10,000 ans !
¤ Race du personnage: Ainur
¤ Peuple du personnage: Maia
¤ Lieu de naissance du personnage: Valinor
¤ Lieu de vie du personnage: Mordor (Barad-Dûr)
¤ Grade du personnage: Haut-Roi
¤ Histoire:
"Jadis il y eut Sauron le Maia,que les Sindar de Beleriand appelèrent Gorthaur. Au commencement d’Arda, Melkor le séduisit pour en faire son vassal et il devint le plus grand et le plus fidèle serviteur de l’Ennemi, et le plus dangereux, car il pouvait prendre maintes formes et il put longtemps apparaître à son gré si noble et si beau que seuls les plus méfiants n’en étaient pas trompés "
- J.R.R. TOLKIEN - Le Silmarillon
- J.R.R. TOLKIEN - Le Silmarillon
Chapitre I. Le Premier Âge
Le temps de Mairon l’Admirable et premiers pas auprès de Morgoth
Je n’étais pas encore Sauron au Premier Âge…Au Premier Âge, j’étais Mairon, Mairon l’Admirable, suivant d’Aulë le Forgeron. Appartenant au peuple des Maiar, et donc pas aussi puissant que les Valars, j’étais tout de même le plus puissant d’entre eux, même plus puissant qu’Olorin, alias Gandalf ou que Curunir, alias Saroumane, tout deux également suivants du Forgeron. Au Premier Âge, rien ne pouvait encore présager ce qu’allait être ma route et mon existence sur Arda. Ce qui allait me caractériser plus tard était loin de ma personnalité d’alors, car il n’y avait encore nulle trace de vilénie ou de corruption en moi. J’aimais par-dessus tout l’ordre et la perfection et rejetait tout ce qui me paraissait n’être d’aucune utilité ou inefficace. C’est certainement cela qui causa ma perte, ou tout du moins, attira sur moi l’ombre du Dieu Melkor, qui fit de moi son plus puissant et plus fidèle lieutenant. Je dois préciser que, bien qu’étant à cette époque-là son plus fervent Serviteur, nous avions tout deux des aspirations très différentes. Alors que mon Maître, Melkor (ou Morgoth, tel qu’il fût appelé par la suite par Fëanor, après le vol des Silmarils) ne voulait que contrôler, voire même détruire Arda, je me prédestinais plutôt à la domination des esprits et de leurs volontés. Dans ce sens, je fis ici bien plus preuve de sagesse que Morgoth.
Ralliement au Vrai Pouvoir
Après m’être rallié à Morgoth, je fis cependant encore semblant, pendant un temps, d’être resté fidèle aux Valars, alors qu’en réalité, je fournissais secrètement toutes sortes d’informations à Morgoth à leurs sujets. Ce n’est qu’une fois que Morgoth se fut établit dans sa forteresse en Terre du Milieu que je quittais définitivement le Royaume Sacré des Valars et déclarai officiellement mon allégeance à Morgoth. Les Elfes Sindar me surnommèrent alors Gorthaur (ce qui signifie dans leur langue « L’Effroyable Abomination »). Quant aux Elfes Noldor, ils me donnèrent le nom qui fût depuis lors le mien : Sauron ou « L’Abominable ».
Conflits du Premier Âge et chute de Morgoth
Durant le Premier Âge, les Elfes Noldor quittèrent le Royaume Sacré de Valinor en vue de combattre Morgoth, après que celui-ci eut volé les Silmarils de Fëanor. C’est durant cette guerre que j’apparus aux Noldor tel que je le fus vraiment : comme le plus grand et le plus puissant Serviteur de Morgoth. Je fus très vite crains de tous en tant que Seigneur de guerre aux stratégies très élaborées, un Sorcier, un Nécromancier, un suivant fourbe et rusé de mon sombre Maître. Lorsque Morgoth quittq Angband, sa forteresse en Terre du Milieu, je pris le commandement des armées de mon Maître contre les Elfes. Ainsi, je conquis l’île de Tol Sirion qui appartenait autrefois aux Elfes. Je la rebaptisais alors d’un nom qui lui allait bien mieux : Tol-in-Gaurhoth, ou « L’Île des Loups Garous ». Pendant 10 ans, cette île fût entièrement mienne, jusqu’à ce jour où je perdis en combattant sous la forme d’un Loup-Garou le Chien Huan, venu avec l’Elfe Luthien. Après cette défaite, je pris la fuite vers les contrées inexplorées, bien que certains pensèrent alors que je me cachais derrière le courroux de mon Maître. Dissimulé aux yeux du monde, je ne jouai, pour tout le restant du Premier Âge, qu’un rôle assez mineur dans les nombreux évènements qui survinrent encore au cours de cette période. Toutefois, lorsque Morgoth tomba définitivement et après qu’il fût emmené en Valinor, j’allais voir Eönwë, implorant son pardon et lui donnant l’impression de vouloir me repentir de mes actes, ce que je voulais certainement au fond de moi. Mais lorsqu’Eönwë parla, me disant que pour vraiment prouver que mon acte de repentir était véridique, je devais revenir en Valinor pour y être jugé, je ne voulus pas de cette alternative-là, moi qui pensais pouvoir gagner le pardon d’Eönwë par ma parole et par ma simple démarche. Au lieu de retourner en Valinor, je pris la fuite et partis me cacher en Terre du Milieu.
Je n’étais pas encore Sauron au Premier Âge…Au Premier Âge, j’étais Mairon, Mairon l’Admirable, suivant d’Aulë le Forgeron. Appartenant au peuple des Maiar, et donc pas aussi puissant que les Valars, j’étais tout de même le plus puissant d’entre eux, même plus puissant qu’Olorin, alias Gandalf ou que Curunir, alias Saroumane, tout deux également suivants du Forgeron. Au Premier Âge, rien ne pouvait encore présager ce qu’allait être ma route et mon existence sur Arda. Ce qui allait me caractériser plus tard était loin de ma personnalité d’alors, car il n’y avait encore nulle trace de vilénie ou de corruption en moi. J’aimais par-dessus tout l’ordre et la perfection et rejetait tout ce qui me paraissait n’être d’aucune utilité ou inefficace. C’est certainement cela qui causa ma perte, ou tout du moins, attira sur moi l’ombre du Dieu Melkor, qui fit de moi son plus puissant et plus fidèle lieutenant. Je dois préciser que, bien qu’étant à cette époque-là son plus fervent Serviteur, nous avions tout deux des aspirations très différentes. Alors que mon Maître, Melkor (ou Morgoth, tel qu’il fût appelé par la suite par Fëanor, après le vol des Silmarils) ne voulait que contrôler, voire même détruire Arda, je me prédestinais plutôt à la domination des esprits et de leurs volontés. Dans ce sens, je fis ici bien plus preuve de sagesse que Morgoth.
Ralliement au Vrai Pouvoir
Après m’être rallié à Morgoth, je fis cependant encore semblant, pendant un temps, d’être resté fidèle aux Valars, alors qu’en réalité, je fournissais secrètement toutes sortes d’informations à Morgoth à leurs sujets. Ce n’est qu’une fois que Morgoth se fut établit dans sa forteresse en Terre du Milieu que je quittais définitivement le Royaume Sacré des Valars et déclarai officiellement mon allégeance à Morgoth. Les Elfes Sindar me surnommèrent alors Gorthaur (ce qui signifie dans leur langue « L’Effroyable Abomination »). Quant aux Elfes Noldor, ils me donnèrent le nom qui fût depuis lors le mien : Sauron ou « L’Abominable ».
Conflits du Premier Âge et chute de Morgoth
Durant le Premier Âge, les Elfes Noldor quittèrent le Royaume Sacré de Valinor en vue de combattre Morgoth, après que celui-ci eut volé les Silmarils de Fëanor. C’est durant cette guerre que j’apparus aux Noldor tel que je le fus vraiment : comme le plus grand et le plus puissant Serviteur de Morgoth. Je fus très vite crains de tous en tant que Seigneur de guerre aux stratégies très élaborées, un Sorcier, un Nécromancier, un suivant fourbe et rusé de mon sombre Maître. Lorsque Morgoth quittq Angband, sa forteresse en Terre du Milieu, je pris le commandement des armées de mon Maître contre les Elfes. Ainsi, je conquis l’île de Tol Sirion qui appartenait autrefois aux Elfes. Je la rebaptisais alors d’un nom qui lui allait bien mieux : Tol-in-Gaurhoth, ou « L’Île des Loups Garous ». Pendant 10 ans, cette île fût entièrement mienne, jusqu’à ce jour où je perdis en combattant sous la forme d’un Loup-Garou le Chien Huan, venu avec l’Elfe Luthien. Après cette défaite, je pris la fuite vers les contrées inexplorées, bien que certains pensèrent alors que je me cachais derrière le courroux de mon Maître. Dissimulé aux yeux du monde, je ne jouai, pour tout le restant du Premier Âge, qu’un rôle assez mineur dans les nombreux évènements qui survinrent encore au cours de cette période. Toutefois, lorsque Morgoth tomba définitivement et après qu’il fût emmené en Valinor, j’allais voir Eönwë, implorant son pardon et lui donnant l’impression de vouloir me repentir de mes actes, ce que je voulais certainement au fond de moi. Mais lorsqu’Eönwë parla, me disant que pour vraiment prouver que mon acte de repentir était véridique, je devais revenir en Valinor pour y être jugé, je ne voulus pas de cette alternative-là, moi qui pensais pouvoir gagner le pardon d’Eönwë par ma parole et par ma simple démarche. Au lieu de retourner en Valinor, je pris la fuite et partis me cacher en Terre du Milieu.
Chapitre II. Le Second Âge
- Spoiler:
Annatar, Seigneur des Dons, et forge des Anneaux de Pouvoir
Après m’être caché du monde pendant 500 ans, je commençais doucement à sortir de l’ombre et à me révéler. Vers l’an 1,000 du Second Âge, je rassemblais mes forces et mes pouvoirs pour me diriger loin vers l’Est. C’est à cette époque-là que je découvris les terres qui allaient devenir mon Royaume, Royaume redouté et crains dans toute la Terre du Milieu : le Mordor. C’est sur ces terres que j’entrepris de bâtir ma sombre et imposante forteresse, Barad-Dûr, près de la Montagne du Destin qui allait jouer un grand rôle dans ma quête de pouvoir et d’asservissement. Repensant à ce que faisait autrefois Morgoth, je me mis à rassembler de nombreuses et immenses armées d’Orques, Trolls et autres créatures des ténèbres, tout en corrompant progressivement les cœurs des Hommes avec des promesses de pouvoirs et de richesses, choses qui les attirent et qu’ils aiment par-dessus tout. Je savais très bien que je gagnerais très vite et facilement le cœur des Hommes, mais je voulais aussi que les Elfes soient à mon service, car leurs pouvoirs sont grands. Je pris donc ma plus belle apparence et, aux environs des 1,500 du Second Âge, je quittais le Mordor et me fit appelé Annatar (« Le Seigneur des Dons »). Grâce à ma belle apparence et à mes belles manières, je me liais vite d’amitié avec les Elfes forgerons d’Eregion. Mais tous les Elfes ne tombèrent pas dans ma duperie, surtout trois d’entre eux : Dame Galadrielle de Lorien, le Seigneur Elrond, le Semi-Elfe, d’Imladris et Gil-Galad, grand Roi des Noldor, que plus tard, je tuerais du simple contact de ma main sur sa gorge, ce qui le brûlera vif. Je fus heureux de constater que malgré leurs hauts rangs, très peu d’Elfes les écoutèrent. J’aidais alors les Elfes à forger les Anneaux de Pouvoirs. Lorsque mes dons furent forgés et distribués à ceux auxquels je les destinais, je me remis en route vers l’Est, abandonnant peu à peu ma belle apparence pour redevenir celui que je suis sur mes terres. De retour en Mordor, mon envie de gouverner la Terre du Milieu et ses peuples s’était amplifiée, surtout après avoir observé et tant appris auprès des Elfes d’Eregion, qui m’ont confié sans l’ombre d’un doute tout leurs secrets. Sans attendre, je pris la direction de la Montagne du Destin pour forger mon Anneau, l’Unique, le Maître Anneau, qui dominera tout ceux venant d’être forger. Fait d’or, sans le moindre joyau, j’y inscrivis ce texte :
"Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver, un Anneau pour les amener tous et dans les Ténèbres, les lier. "
traduction littérale de la Langue Noire du Mordor :
"Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, ash nazg thrakatulûk, agh burzum-ishi krimpatul. "
L'Unique
Ces inscriptions brillaient à mon doigt et je sentais tous mes pouvoirs Maiar que j’y avais mis, décuplé. La puissance coulait encore plus en moi et je me sentais alors complètement et totalement invincible. Mais les Elfes sentirent ce pouvoir et, alors que je venais seulement de passer l’Unique au doigt, ils enlevèrent les leurs et les cachèrent soigneusement. Fou de rage, je leur déclarais la guerre et exigeais que tous les Anneaux de Pouvoir me soient rendus. Les trois Anneaux les plus puissants m’étaient peut-être cachés, je réussis tout de même à m’emparer de seize autres Anneaux, les autres étant soit détruits soit perdus à jamais. J’en donnais sept aux Seigneurs Nains et Neuf aux plus grands Seigneurs des Hommes, sachant pertinemment qu’ils seraient les plus aisés à asservir, car je connais leur grande faiblesse pour la quête du pouvoir. Les Seigneurs Nains furent d’abord assez résistants à leurs pouvoirs et aucun ne tomba réellement et totalement sous mon emprise. Toutefois, ils créèrent chez eux une soif insatiable pour l’or et les trésors, ce qui causerait leur perte. Mais comme je l’avais prédit, les Hommes furent tous très vite totalement corrompus par leurs Anneaux. Ils devinrent mes Serviteurs les plus redoutables et les plus forts : les Nazgûls. Si les Elfes n’avaient pas senti ce qui se cachait véritablement sur ma belle attitude et prédit le pouvoir des Anneaux, les résultats auraient été catastrophiques pour tout les Peuples Libres de la Terre du Milieu. Concernant les Hommes, la plupart – sinon tout – les Hommes de la Terre du Milieu succombèrent aux pouvoirs de l’Anneau une fois que les Nazgûls furent « créés ». Seuls les Hommes de Numenor en furent préservés à cause (ou grâce à…) leur distance. Mais ils tomberont également plus tard…
Sauron, Seigneur Noir du Mordor
Tel fût à partir de ce moment, la façon dont je fus appelé. La construction de ma forteresse de Barad-Dûr était terminée et sa grandeur allait de pair avec la mienne et représentait parfaitement le pouvoir du Mordor. Ma puissance était sans limite et j’étais presque parvenu à conquérir toute la Terre du Milieu durant la Grande Guerre qui m’opposa aux Elfes. Mais les armées du Roi de Numenor, Tar-Minastir, eurent raison des miennes durant le dernier conflit près de Gwaltho, vers l’an 1,700 du Second Âge. J’avais certes perdu la guerre mais je ne m’avouais pas vaincu pour autant. Je battis donc en retraite en Mordor et recommençais à me regrouper en force pendant de nombreux siècles durant le Second Âge. Vers la fin du Second Âge, j’avais retrouvé toutes mes forces armées et je voulus reprendre ma quête pour la conquête de la Terre du Milieu. Pour provoquer le monde, je pris le titre de « Seigneur de la Terre » et de « Roi des Hommes », ce qui offensa fortement un peuple d’Hommes en particulier ; les Numénoréens.
Séjour en Numenor
Les Numénoréens étaient des Hommes puissants dont les ancêtres avaient déjà combattu contre Melkor durant la Guerre de la Grande Colère. En guise de réponse à ma provocation, les Numénoréens vinrent en force en Terre du Milieu. Leur Roi, Ar-Pharazôn, fit marcher ses troupes jusqu’en Mordor sans rencontrer le moindre obstacle sur sa route. Une fois arrivée, il exigea de moi que je me reconnaisse moins puissant que lui. Fou de rage, je réfléchissais également à la signification d’un tel acte. J’étais bel et bien obligé de constater que même mes Serviteurs les plus puissants ne purent tenir en échec les Numénoréens, ceux-ci étant arrivés à Barad-Dûr sans la moindre embûche. Je pris alors ma plus belle apparence et sortit de ma forteresse pour rencontrer ce Roi de Numenor dont je me mis immédiatement à faire l’éloge. Mais celui-ci voulu que je vienne avec lui en Numenor, en tant qu’otage. Feignant le chagrin et la tristesse, j’acceptais tout de même car au fond de moi, la joie m’envahissait ; je voyais là une opportunité de détruire Numenor et son peuple de l’intérieur.
Après seulement quelques années de captivité, je passais déjà du stade d’otage à celui de meilleur conseiller du Roi. La totalité (ou presque) de la cour du Roi était à mes pieds. Je m’aperçus également bien vite que le peuple de Numenor était effrayé par la mort. C’est pourquoi j’en convertis énormément à avoir foi en Morgoth, que je leur présentais comme un Dieu, un Dieu qui avait le pouvoir de les protéger contre la mortalité. Mon pouvoir et mon influence étant à leur apogée, je fis construire un grand temple à la gloire de Morgoth dans lequel je faisais des sacrifices humains pour mon ancien Maître. Enfin, j’arrivais à convaincre Ar-Pharazôn lui-même de se rebeller contre les Valar et d’attaquer Valinor. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévues. Elles se passèrent même si mal que mon corps fut détruit. Je n’étais toutefois pas mort pour autant, et cela grâce à l’Unique que j’avais constamment au doigt. La force de mon esprit n’était donc en rien diminuée par cette perte momentanée et bientôt, je repris des forces et me refis un nouveau corps. Ce fût là la dernière fois que je pus me servir de mon pouvoir de changer d’apparence à volonté. Je fis alors régner la terreur et la force en Numenor et ce furent le début des Années Sombres.
La Bataille de Dagorlad
Pendant ce temps, les Hommes, menés par Elendil, et les Elfes, menés par Gil-Galad, s’allièrent et marchèrent sur le Mordor. Ce fut la Bataille de Dagorlad et, pour être honnête, je ne garde pas vraiment de bons souvenirs de ce conflit… Cette bataille entraina le siège de Barad-Dûr pendant 7 ans. Mes troupes se battèrent contre l’Alliance des Hommes et des Elfes tandis que je restais cacher dans ma forteresse assiégée. Finalement, je pris la décision (et ce fût sans doute la pire que j’ai jamais prise), de sortir de l’ombre et de combattre de front face aux Hommes et aux Elfes. Je vins facilement à bout de leurs chefs, Elendil et Gil-Galad, mais il se produisit une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Isildur le fils d’Elendil, prit l’épée brisée de son défunt père et parvint à me trancher le doigt sur lequel se trouvait l’Unique. Cela entraîna ma disparition physique totale pendant une très longue période. Ma fin ultime aurait pu arriver ce même jour si Isildur avait détruit l’Anneau. Au lieu de cela, il le garda, me gardant ainsi psychiquement en vie à travers l’Anneau Unique.
Après m’être caché du monde pendant 500 ans, je commençais doucement à sortir de l’ombre et à me révéler. Vers l’an 1,000 du Second Âge, je rassemblais mes forces et mes pouvoirs pour me diriger loin vers l’Est. C’est à cette époque-là que je découvris les terres qui allaient devenir mon Royaume, Royaume redouté et crains dans toute la Terre du Milieu : le Mordor. C’est sur ces terres que j’entrepris de bâtir ma sombre et imposante forteresse, Barad-Dûr, près de la Montagne du Destin qui allait jouer un grand rôle dans ma quête de pouvoir et d’asservissement. Repensant à ce que faisait autrefois Morgoth, je me mis à rassembler de nombreuses et immenses armées d’Orques, Trolls et autres créatures des ténèbres, tout en corrompant progressivement les cœurs des Hommes avec des promesses de pouvoirs et de richesses, choses qui les attirent et qu’ils aiment par-dessus tout. Je savais très bien que je gagnerais très vite et facilement le cœur des Hommes, mais je voulais aussi que les Elfes soient à mon service, car leurs pouvoirs sont grands. Je pris donc ma plus belle apparence et, aux environs des 1,500 du Second Âge, je quittais le Mordor et me fit appelé Annatar (« Le Seigneur des Dons »). Grâce à ma belle apparence et à mes belles manières, je me liais vite d’amitié avec les Elfes forgerons d’Eregion. Mais tous les Elfes ne tombèrent pas dans ma duperie, surtout trois d’entre eux : Dame Galadrielle de Lorien, le Seigneur Elrond, le Semi-Elfe, d’Imladris et Gil-Galad, grand Roi des Noldor, que plus tard, je tuerais du simple contact de ma main sur sa gorge, ce qui le brûlera vif. Je fus heureux de constater que malgré leurs hauts rangs, très peu d’Elfes les écoutèrent. J’aidais alors les Elfes à forger les Anneaux de Pouvoirs. Lorsque mes dons furent forgés et distribués à ceux auxquels je les destinais, je me remis en route vers l’Est, abandonnant peu à peu ma belle apparence pour redevenir celui que je suis sur mes terres. De retour en Mordor, mon envie de gouverner la Terre du Milieu et ses peuples s’était amplifiée, surtout après avoir observé et tant appris auprès des Elfes d’Eregion, qui m’ont confié sans l’ombre d’un doute tout leurs secrets. Sans attendre, je pris la direction de la Montagne du Destin pour forger mon Anneau, l’Unique, le Maître Anneau, qui dominera tout ceux venant d’être forger. Fait d’or, sans le moindre joyau, j’y inscrivis ce texte :
"Un Anneau pour les gouverner tous, un Anneau pour les trouver, un Anneau pour les amener tous et dans les Ténèbres, les lier. "
traduction littérale de la Langue Noire du Mordor :
"Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, ash nazg thrakatulûk, agh burzum-ishi krimpatul. "
L'Unique
Ces inscriptions brillaient à mon doigt et je sentais tous mes pouvoirs Maiar que j’y avais mis, décuplé. La puissance coulait encore plus en moi et je me sentais alors complètement et totalement invincible. Mais les Elfes sentirent ce pouvoir et, alors que je venais seulement de passer l’Unique au doigt, ils enlevèrent les leurs et les cachèrent soigneusement. Fou de rage, je leur déclarais la guerre et exigeais que tous les Anneaux de Pouvoir me soient rendus. Les trois Anneaux les plus puissants m’étaient peut-être cachés, je réussis tout de même à m’emparer de seize autres Anneaux, les autres étant soit détruits soit perdus à jamais. J’en donnais sept aux Seigneurs Nains et Neuf aux plus grands Seigneurs des Hommes, sachant pertinemment qu’ils seraient les plus aisés à asservir, car je connais leur grande faiblesse pour la quête du pouvoir. Les Seigneurs Nains furent d’abord assez résistants à leurs pouvoirs et aucun ne tomba réellement et totalement sous mon emprise. Toutefois, ils créèrent chez eux une soif insatiable pour l’or et les trésors, ce qui causerait leur perte. Mais comme je l’avais prédit, les Hommes furent tous très vite totalement corrompus par leurs Anneaux. Ils devinrent mes Serviteurs les plus redoutables et les plus forts : les Nazgûls. Si les Elfes n’avaient pas senti ce qui se cachait véritablement sur ma belle attitude et prédit le pouvoir des Anneaux, les résultats auraient été catastrophiques pour tout les Peuples Libres de la Terre du Milieu. Concernant les Hommes, la plupart – sinon tout – les Hommes de la Terre du Milieu succombèrent aux pouvoirs de l’Anneau une fois que les Nazgûls furent « créés ». Seuls les Hommes de Numenor en furent préservés à cause (ou grâce à…) leur distance. Mais ils tomberont également plus tard…
Sauron, Seigneur Noir du Mordor
Tel fût à partir de ce moment, la façon dont je fus appelé. La construction de ma forteresse de Barad-Dûr était terminée et sa grandeur allait de pair avec la mienne et représentait parfaitement le pouvoir du Mordor. Ma puissance était sans limite et j’étais presque parvenu à conquérir toute la Terre du Milieu durant la Grande Guerre qui m’opposa aux Elfes. Mais les armées du Roi de Numenor, Tar-Minastir, eurent raison des miennes durant le dernier conflit près de Gwaltho, vers l’an 1,700 du Second Âge. J’avais certes perdu la guerre mais je ne m’avouais pas vaincu pour autant. Je battis donc en retraite en Mordor et recommençais à me regrouper en force pendant de nombreux siècles durant le Second Âge. Vers la fin du Second Âge, j’avais retrouvé toutes mes forces armées et je voulus reprendre ma quête pour la conquête de la Terre du Milieu. Pour provoquer le monde, je pris le titre de « Seigneur de la Terre » et de « Roi des Hommes », ce qui offensa fortement un peuple d’Hommes en particulier ; les Numénoréens.
Séjour en Numenor
Les Numénoréens étaient des Hommes puissants dont les ancêtres avaient déjà combattu contre Melkor durant la Guerre de la Grande Colère. En guise de réponse à ma provocation, les Numénoréens vinrent en force en Terre du Milieu. Leur Roi, Ar-Pharazôn, fit marcher ses troupes jusqu’en Mordor sans rencontrer le moindre obstacle sur sa route. Une fois arrivée, il exigea de moi que je me reconnaisse moins puissant que lui. Fou de rage, je réfléchissais également à la signification d’un tel acte. J’étais bel et bien obligé de constater que même mes Serviteurs les plus puissants ne purent tenir en échec les Numénoréens, ceux-ci étant arrivés à Barad-Dûr sans la moindre embûche. Je pris alors ma plus belle apparence et sortit de ma forteresse pour rencontrer ce Roi de Numenor dont je me mis immédiatement à faire l’éloge. Mais celui-ci voulu que je vienne avec lui en Numenor, en tant qu’otage. Feignant le chagrin et la tristesse, j’acceptais tout de même car au fond de moi, la joie m’envahissait ; je voyais là une opportunité de détruire Numenor et son peuple de l’intérieur.
Après seulement quelques années de captivité, je passais déjà du stade d’otage à celui de meilleur conseiller du Roi. La totalité (ou presque) de la cour du Roi était à mes pieds. Je m’aperçus également bien vite que le peuple de Numenor était effrayé par la mort. C’est pourquoi j’en convertis énormément à avoir foi en Morgoth, que je leur présentais comme un Dieu, un Dieu qui avait le pouvoir de les protéger contre la mortalité. Mon pouvoir et mon influence étant à leur apogée, je fis construire un grand temple à la gloire de Morgoth dans lequel je faisais des sacrifices humains pour mon ancien Maître. Enfin, j’arrivais à convaincre Ar-Pharazôn lui-même de se rebeller contre les Valar et d’attaquer Valinor. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévues. Elles se passèrent même si mal que mon corps fut détruit. Je n’étais toutefois pas mort pour autant, et cela grâce à l’Unique que j’avais constamment au doigt. La force de mon esprit n’était donc en rien diminuée par cette perte momentanée et bientôt, je repris des forces et me refis un nouveau corps. Ce fût là la dernière fois que je pus me servir de mon pouvoir de changer d’apparence à volonté. Je fis alors régner la terreur et la force en Numenor et ce furent le début des Années Sombres.
La Bataille de Dagorlad
Pendant ce temps, les Hommes, menés par Elendil, et les Elfes, menés par Gil-Galad, s’allièrent et marchèrent sur le Mordor. Ce fut la Bataille de Dagorlad et, pour être honnête, je ne garde pas vraiment de bons souvenirs de ce conflit… Cette bataille entraina le siège de Barad-Dûr pendant 7 ans. Mes troupes se battèrent contre l’Alliance des Hommes et des Elfes tandis que je restais cacher dans ma forteresse assiégée. Finalement, je pris la décision (et ce fût sans doute la pire que j’ai jamais prise), de sortir de l’ombre et de combattre de front face aux Hommes et aux Elfes. Je vins facilement à bout de leurs chefs, Elendil et Gil-Galad, mais il se produisit une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Isildur le fils d’Elendil, prit l’épée brisée de son défunt père et parvint à me trancher le doigt sur lequel se trouvait l’Unique. Cela entraîna ma disparition physique totale pendant une très longue période. Ma fin ultime aurait pu arriver ce même jour si Isildur avait détruit l’Anneau. Au lieu de cela, il le garda, me gardant ainsi psychiquement en vie à travers l’Anneau Unique.
Chapitre III. Le Troisième Âge
- Spoiler:
Le Nécromancien de Dol Guldur
Mon esprit n’était que rage et haine. Malgré la perte de l’Anneau et ma dure défaite, je n’étais pas encore vaincu, mais j’étais gravement et profondément blessé. En forgeant l’Unique, j’y avais mis une grande quantité de mes pouvoirs de Maia, de ma force et de ma volonté (peut-être même trop d’ailleurs). Tant que l’Anneau ne serait pas détruit, je ne pourrais mourir. Durant les 1,000 premières années du Troisième Âge, je restais cacher, recouvrant lentement mes forces avant de pouvoir me recréer un nouveau corps. Vers l’an 1,000 du Troisième Âge, j’eus assez de force pour me relever et commençais à rechercher un endroit sûr en Terre du Milieu. En 1,050 du Troisième Âge, je pris l’ancienne forteresse se situant au Sud de la Forêt Noire des Elfes Sylvestres et de leur Roi Thranduil : Dol Guldur, la Colline de la Sorcellerie.
J’y pris l’apparence d’un sombre sorcier et on fit bientôt circuler des rumeurs sur mon compte, disant qu’un « Nécromancien » avait investit l’ancienne forteresse et invoquait les Morts et d’autres sombres sortilèges. Personne, pas même les Elfes dans leur sagesse, ne se rendit compte que j’étais ce Nécromancien. Pendant que je continuais à rassembler mes forces, les Serviteurs de l’Anneau, les Nazgûls, refirent leur apparition en l’an 1,300 du Troisième Âge et assaillirent constamment les Royaumes de Numenor jusqu’à ce qu’ils tombent tous l’un après l’autre.
Retour en Mordor
Ainsi, depuis Dol Guldur, je guidais les Nazgûls. Suspectant mon retour, Gandalf le Gris s’y inflitra en 2,063 du Troisième Âge. Pour ma part, je pris temporairement la fuite vers l’Est pour garder secrète mon identité. Cette période qui durant environ 400 ans se fait appelée la « Paix Vigilante » et elle prit fin lors de mon retour à Dol Guldur en 2,460 du Troisième Âge. Gandalf le Gris revint à Dol Guldur en 2,850 du Troisième Âge pour finalement découvrir que le Nécromancien n’était nul autre que l’ancien et terrible Lieutenant et Serviteur de Morgoth, Sauron Le Grand. Pour me repousser de façon permanente de Dol Guldur, le Conseil Blanc unit ses forces et marcha sur ma forteresse en 2,941 du Troisième Âge. Mais j’avais largement eu le temps de me préparer à partir dans l’urgence si cela était nécessaire. Abandonnant donc définitivement Dol Guldur, je retournais en Mordor où je m’y déclarais officiellement en 2,951 du Troisième Âge et où j’entrepris de préparer la guerre finale contre les Peuples Libres de la Terre du Milieu.
¤ Caractère: Grand adepte de la ruse et de la tromperie, il aime influer sur l'esprit des autres et les tourmenter sans relâche. Machiavélique et tyrannique, son esprit est entièrement et uniquement tourné vers un seul but: détruire le monde des Hommes - et les autres peuples de la Terre du Milieu - et retrouver l'Unique qui lui fut dérobé il y a des centaines d'années.Mon esprit n’était que rage et haine. Malgré la perte de l’Anneau et ma dure défaite, je n’étais pas encore vaincu, mais j’étais gravement et profondément blessé. En forgeant l’Unique, j’y avais mis une grande quantité de mes pouvoirs de Maia, de ma force et de ma volonté (peut-être même trop d’ailleurs). Tant que l’Anneau ne serait pas détruit, je ne pourrais mourir. Durant les 1,000 premières années du Troisième Âge, je restais cacher, recouvrant lentement mes forces avant de pouvoir me recréer un nouveau corps. Vers l’an 1,000 du Troisième Âge, j’eus assez de force pour me relever et commençais à rechercher un endroit sûr en Terre du Milieu. En 1,050 du Troisième Âge, je pris l’ancienne forteresse se situant au Sud de la Forêt Noire des Elfes Sylvestres et de leur Roi Thranduil : Dol Guldur, la Colline de la Sorcellerie.
J’y pris l’apparence d’un sombre sorcier et on fit bientôt circuler des rumeurs sur mon compte, disant qu’un « Nécromancien » avait investit l’ancienne forteresse et invoquait les Morts et d’autres sombres sortilèges. Personne, pas même les Elfes dans leur sagesse, ne se rendit compte que j’étais ce Nécromancien. Pendant que je continuais à rassembler mes forces, les Serviteurs de l’Anneau, les Nazgûls, refirent leur apparition en l’an 1,300 du Troisième Âge et assaillirent constamment les Royaumes de Numenor jusqu’à ce qu’ils tombent tous l’un après l’autre.
Retour en Mordor
Ainsi, depuis Dol Guldur, je guidais les Nazgûls. Suspectant mon retour, Gandalf le Gris s’y inflitra en 2,063 du Troisième Âge. Pour ma part, je pris temporairement la fuite vers l’Est pour garder secrète mon identité. Cette période qui durant environ 400 ans se fait appelée la « Paix Vigilante » et elle prit fin lors de mon retour à Dol Guldur en 2,460 du Troisième Âge. Gandalf le Gris revint à Dol Guldur en 2,850 du Troisième Âge pour finalement découvrir que le Nécromancien n’était nul autre que l’ancien et terrible Lieutenant et Serviteur de Morgoth, Sauron Le Grand. Pour me repousser de façon permanente de Dol Guldur, le Conseil Blanc unit ses forces et marcha sur ma forteresse en 2,941 du Troisième Âge. Mais j’avais largement eu le temps de me préparer à partir dans l’urgence si cela était nécessaire. Abandonnant donc définitivement Dol Guldur, je retournais en Mordor où je m’y déclarais officiellement en 2,951 du Troisième Âge et où j’entrepris de préparer la guerre finale contre les Peuples Libres de la Terre du Milieu.
¤ Physique: Sauron mit trop de ses pouvoirs de Maia dans son Anneau lorsqu’il le forgea, si bien que quand il le perdit, il perdit également tous ses pouvoirs présents dans l’Unique, lui enlevant la possibilité de changer d’apparence physique au gré de son envie par exemple. Sauron porte donc la même imposante armure qu’était la sienne, lorsqu’Isildur le trancha le doigt durant la bataille de Dagorlad, armure vide de tout corps physique, mais habitée par son esprit qui lui, n’a rien perdu de sa puissance d’autrefois.
¤ Camp: MAL
¤ Parentée et personnes proches: Ses liens familiaux sont inconnus. Autrefois, il fut évidemment très proche de Morgoth bien sûr, son Maître et mentor. A présent, il ne considère personne comme étant des proches, mais plutôt des Serviteurs, comme les Nazgûls, avec une exception pour le Roi-Sorcier d’Angmar, qu’il considère comme son Second et Bras-Droit.
Dwyngéïr Fhyringeld- Messages : 208
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